Les radars de chantier

0

Après les radars « fixe », les radars « au feu rouge », les radars « tronçon »… viennent les radars de chantier aussi appelés « radars autonomes ». Vous avez du en entendre parler, puisqu’ils font en ce moment même leur apparition sur les routes françaises. Ces radars destinés à contrôler la vitesse des automobilistes dans les zones de chantier ou les zones de danger temporaire sont déjà sur nos routes : s’ils sont seulement deux pour l’instant, ils seront 150 en 2016. 

Pourquoi installer des radars sur les zones de chantier ?

La réponse est simple, pour une raison de sécurité. En France, on compte 200 accidents par an sur les zones de chantier et plus de 80 blessés. Ces zones sont dangereuses, en particulier pour les agents qui travaillent dessus et risquent leur vie pour faciliter celle des automobilistes. Malgré le risque, très peu nombreux sont les conducteurs qui respectent ces limitations de vitesse. Pourtant, ce sont trois agents de la sécurité qui sont décédés à cause de la vitesse des automobilistes entre 2012 et 2014. On se souvient bien évidemmentdes différentes campagnes publicitaire de la SANEF : 

2X1_5-SANEF

4x3_Sanef.indd

Comment fonctionnent-ils ?

Testés entre mars et juillet 2012, ils ont été approuvés cette année grâce à leur efficacité et leur ergonomie. Ces radars de chantier sont dit autonomes car ils fonctionnent avec une batterie qui dure au minimum cinq jours. Leur principal avantage est surement la rapidité de leur mise en place : trente minutes, le temps de leur configuration qui s’opère automatiquement. Qualifié de semi-automatique, ils interceptent jusqu’à 7500 voitures en une heure et dans les deux sens. Installés dans un habitacle, ils ne peuvent pas se faire vandaliser. 

Quels sont les résultats aujourd’hui ?

Ils ne sont que deux pour l’instant. Le premier a été installé le 4 juillet en Seine et Marne près de Fleury-en-Bière sur l’A6 où la vitesse est limitée à 70 km/h. Malgré le panneau de prévention de ce radar, ce ne sont pas moins de 2500 flashs qui sont comptés par jour ! Le deuxième radar de chantier a été installé entre Redon et Rennes en Ille-et-Vilaine sur la RD177 le 7 juillet. La vitesse y est limitée à 50 km/h et on compte environ 900 flashs par jour. Preuve en est que, malgré la signalisation, les automobilistes roulent encore trop vite sur ces zones à risque. 

Malgré l’utilité évidente de ces nouveaux radars, une polémique est entrain de se créer autour du sujet. Nombreux sont les automobilistes qui accusent l’Etat d’avoir mis en place ces radars uniquement pour gagner plus d’argent. Et vous ? Que pensez-vous de ces radars de chantier ? N’hésitez pas à nous laisser votre avis en commentaire.

Share.

Leave A Reply