Le 1er septembre 2015, les éthylotests antidémarrage ont fait leur apparition dans nos autocars. Pourquoi ? A quoi servent-ils ? Enquête sur cet instrument de mesure de l’alcool.
Qu’est-ce que c’est ?
Nous connaissons tous l’éthylotest classique qui montre si nous sommes en mesure de prendre le volant. Aujourd’hui, c’est l’éthylotest antidémarrage qui fait son apparition dans les autocars. Ce dispositif analyse l’haleine de la personne concernée et empêche le démarrage du véhicule si son taux d’alcoolémie est supérieur au taux autorisé : 0.1 mg par litre de sang. Si le test est négatif, l’automobiliste doit démarrer son véhicule dans les cinq minutes. S’il est positif, il aura le droit à un autre essai une minute plus tard : si le verdict ne change pas, le véhicule sera immobilisé pendant une demie-heure. Le test devra être effectué à chaque fois que l’automobiliste fera une pause d’une durée de 30 minutes ou plus. En cas d’anomalie ou d’urgence, le chauffeur dispose tout de même d’une clef qui lui permettra de démarrer le véhicule. A noter que l’utilisation de la clef après un contrôle positif constitue une infraction du code de la route.
Pourquoi faire ?
L’alcoolémie positive d’un conducteur est présente dans les accidents causant 29% de tués sur les routes. Premier facteur d’accident, la Sécurité Routière cherche de plus en plus à empêcher les automobilistes à prendre la route en ayant bu. Les éthylotests antidémarrage sont donc une mesure importante visant à assurer la sécurité du chauffeur et des personnes présentes dans les auto-cars. Les accidents d’auto-car sont nombreux en France comme à l’étranger et sont souvent très violents. Même s’ils n’impliquent pas forcément la prise d’alcool avant de conduire, tous les risques doivent être évités.
Qui est concerné ?
Pour l’instant, seuls les autocars français sont concernés. Les bus de ville, autocars étrangers, camions, deux roues et voitures ne sont pas encore touchés par cette nouvelle mesure. Néanmoins, ce dispositif fonctionne déjà depuis presque cinq ans mais concernait seulement les autocars transportant plus de neuf personnes de moins de 18 ans.
Et vous ? Que pensez-vous de cette solution ? N’hésitez pas à nous partager votre avis dans les commentaires !
